I DON’T BELIEVE IN GLUE
You can try to prove to me
That glue is effective
I’ll listen to you politely
But you won’t make me believe
I know for certain in my life
That glue is wishful thinking
I applied it – if it didn’t work
It was not for lack of trying
Glue sticks, for one, start drying up
The first day school supplies are furnished
And if they don’t, what was affixed
Will lift off before you project is finished
Not much more luck with Crazy Glue
That always flows unbidden from the tube
And will more likely fuse your fingers
Than the pot you wanted to rehab
I don’t believe in Elmer’s glue
Which oozes from under all papers
And makes it wrinkle with wetness
As if you had just used water
Gorilla Glue sounds impressive
So does shoemaker’s glue
They work just as well as self-adhesive
Or gum and spit to mend my shoe
Iron-on labels on our camp clothes
Always came curling up
Like the glue on my first marriage
Nothing will ever hold up
Give me a magnet or scotch-tape
Give me a nail and hammer
Thumbtacks, pushpins, thread and needle
They will all perform better
Glue is the stuff of impermanence
That’s its only credit
With it nothing stays together
Here is my truth and I’ll stick to it.
* * *
I realized the other day that I do not trust glue at all. This realization was so strong that I had to turn it into a poem.
Special thanks to Allan for his editing and suggestions.
JE NE CROIS PAS A LA COLLE
Vous pouvez essayer de me prouver
Que la colle est efficace
Je vous écouterai poliment
Mais vous ne me ferez pas croire
Je sais avec certitude dans ma vie
Que la colle est un vœu pieux
Je l’ai tenté, si ça n’a pas marché
Ce n’était pas faute d’avoir essayé
Les bâtons de colle sèchent toujours
Dans la boite de fournitures scolaires
Et dans le cas contraire, ce qui a été collé
s’envolera avant la fin de ce que vous vouliez faire
Pas beaucoup plus de chance avec Crazy Glue
Qui jaillit toujours du tube
Et fusionnera plutôt vos doigts
Que le pot que vous vouliez réparer
Je ne crois pas à la colle blanche
Qui suinte de tous les papiers
Et le fait se plisser d’humidité
Comme si c’était de l’eau que vous veniez d’utiliser
La Gorilla Glue semble aussi impressionnante
Que la colle de cordonnier
Elles fonctionnent aussi bien que l’auto-adhésif
Ou un vieux chewing-gum pour réparer mes souliers
Les étiquettes thermocollantes sur nos vêtements de colonie
Se décollaient au premier lavage
Comme la colle de mon premier mariage
Rien ne tiendra donc jamais
Donnez-moi un aimant ou du scotch
Donnez-moi un clou et un marteau
des punaises, fil et aiguille
Ils performent tous beaucoup mieux
La colle est l’étoffe de l’impermanence
C’est là son seul crédit
Avec elle rien ne reste ensemble
Voici ma vérité et j’adhère à ce que je dis.
* * *
Je me suis rendue compte l’autre jour que non, je ne fais pas du tout confiance à la colle. Cette réalisation était si forte que j’ai dû en faire un poème.
Remerciements à Allan pour sa relecture et ses suggestions.
Il fallait le penser, le dire et l’écrire.
Mais qui pourrait seulement une minute croire à la colle ?
Sérieusement.
un bon élastique,je ne dis pas.
Mais de la colle ?
(je pense que ce paragraphe prendrait plus de poids si on pouvait y ajouter des italiques, des soulignés et du gras)
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Merci du renfort, Carnet! Et un bon élastique, en effet, j’y ai pensé.
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