Observations du café local où j’observais les gens de mon périscope de table. Mon humeur de Schtroumpf grincheux n’a pas changé en deux semaines. Donc je persiste, et signe :
TRAUMA DE PRINTEMPS Je n’aime pas Avril Avril me rend frileuse Tous ces fils d’avril me défrisent Frasques du froid une dernière fois Je souffre dans les dernières bourrasques
Avril, tu parles ! je frissonne Alors que les poissons frétillent Fébrile, je rouspète
Rien de frivole ces temps-ci Tous les gens s’habillent en gris Parti le confort de l’hiver pas encore là l’été brûlant pas même un léger réchauffement
Je crains le froid Me recroqueville On est tout gris, tout dégrisés Déguisés en zombies défrisés.
Aucun rapport avec ma série précédente. Qui pourrait bien être finie, parce que je crois que j’ai mis la touche finale au tableau. Mais rien n’est sûr. le petit joyau qui suit en français et en anglais m’a été inspiré quand ma fille cherchait un appartement.
POEM ABOUT A WALK-IN CLOSET The apartment came with a walk-in closet so they walked in for a stroll They stuffed their noses in the clothes hanging in there she went straight to the “go-to pants” which had her name written all over them tripped on the shoes lying around, Did you have a good trip? He joked it was a mixed bag, in there organized and disorganized with recessed lights and no windows and then they never walked out Because there is no such thing as a walk-out closet
There was also a walk-in bathtub but they did not get a chance to visit.
J’ai joué sur le sens littéral d’expressions familières qui n’ont pas d’équivalent en Français (que je sache). Alors je vous propose un exemple de très mauvaise traduction, pour les vraiment curieux, et un anglicisme assorti : « Ca ne fait pas de sens ».
POÈME SUR UN GARDE-ROBE
L’appartement était équipé d’une pièce garde-robe alors ils sont entrés pour jeter un coup d’œil Ils ont fourré leur nez dans les vêtements accrochés là elle est allée directement au « pantalon de prédilection » qui avait son nom écrit partout trébuché sur les chaussures qui traînaient, Est-ce que tu as fait un bon voyage? il a plaisanté c’était un sac de mélange, là-dedans organisé et désorganisé avec des lumières encastrées et pas de fenêtres et puis ils ne sont jamais sortis Parce qu’il n’y a pas de garde-robe « sortie » Il y avait aussi une baignoire à l’italienne mais ils n’ont pas eu l’occasion de visiter.
Once upon a time there was a boy in that college The most beautiful boy on campus As beautiful as the silhouette of Jim Morrison painted in black light in the basement of Old Kenyon, where parties took place And where I met the boy Whose name I can’t remember.
He wore a t-shirt that read “Sinfully delicious” on the back
He came one day to see me and we talked and we talked I don’t remember what about but he was just as beautiful in my room as he had been out And then I didn’t see much of him anymore.
When I left the campus at the end of the school year Someone who knew him told me that the boy was planning to fly on a plane to France And I had a glimmer of hope That it might be for me!
Imagine the lights glowing Of that Boeing 737 on the tarmac at night, in the fog, on the right and left-side wings! All that for me!
And then I forgot all about him, as I never bumped into him in Paris or anywhere else either
Until one day someone who knew him told me that when he had indeed landed in Paris the City of Lights He took a look around himself then caught another plane this time to Nepal
To this day I am still wondering If he took his “Sinfully Delicious” T-shirt to Nepal, And if he turned around because He didn’t see me at the airport, I will never know.
HISTOIRE DU GARÇON QUI EST PARTI AU NÉPAL
Il était une fois un garçon dans ce collège Le plus beau garçon du campus Aussi beau que la silhouette de Jim Morrison peinte au sous-sol du Vieux Kenyon, où se déroulaient les fêtes, L’endroit même où j’ai rencontré le garçon Dont je ne me souviens plus du nom.
Il portait un t-shirt qui disait : ” Délicieux comme un péché” au dos
Ce garçon est venu un jour me voir et nous avons parlé et parlé Je ne me souviens pas de quoi mais il était tout aussi beau dans ma chambre qu’il l’était au dehors Et puis je l’ai perdu de vu.
Quand j’ai quitté le campus à la fin de l’année scolaire Quelqu’un qui le connaissait m’a dit que le garçon prévoyait de prendre l’avion pour la France Et j’ai eu une lueur d’espoir Que ce soit pour moi !
Imaginez les lumières qui brillent De ce Boeing 737 sur le tarmac la nuit, dans le brouillard, sur les ailes droite et gauche !
Tout ca pour moi! Et puis je n’y ai plus pensé Car je ne l’ai jamais croisé à Paris ni nulle part ailleurs.
Jusqu’au jour où quelqu’un qui le connaissait m’a dit que quand il avait débarqué à Paris la Ville des Lumières Il avait regardé autour de lui Puis avais pris un autre avion pour le Népal
A ce jour je me demande encore S’il avait emmené son T-shirt “Sinfully Delicious” au Népal Et s’il avait fait demi-tour parce que Il ne m’avait pas vu à l’aéroport Je ne saurai jamais.
On approche de la fin de ma collection de poèmes basés sur les souvenirs de mon année d’assistanat aux Etats-Unis, souvenirs de jeunesse dans lesquels je me suis replongée pendant le confinement. Je crois qu’il en reste quelques-uns dans le sac, un ou deux, pas plus.
Don’t get close, you said, warning me while I wondered, seeing nothing special about the rows of boys sitting at Pierce dining hall like rowing teams regular American boys
To see through your eyes was like a second trip to a foreign country its secret codes, its stereotypes, its languages and dialects, its danger zones and hidden gems, its well-kept secrets I had to navigate your maps, having scarcely discovered a new country I had to learn your very specific point of view Mine was innocent and naïve Yours was full of discernments of fine threats
You wore frayed jeans, a drug-rug, a small earring on the left ear, and casual leather boots with undone laces You made it sound that they were hiding something Something unholy about those frat boys Allusions, imprecise – they meet and they drink and they are not us Their aims are vaguely menacing.
But, will you let me have one word in? the setting was right for them. Now the formal dining hall did not belong to us we were estranged we belonged to small-scale homey casual settings
Maybe they had a lot to offer Surely they ate the same things as us I am naïve, I know
With you I became a local by adoption I learned to avoid the frat boys for no reason of my own.
Now we have separated, I am revisiting America I revisited the frat boys and found out you were right on that one.
Pierce Dining Hall, Kenyon College
GARÇONS DE FRATERNITES DANS LES REFECTOIRES
Ne t’approche pas, tu m’avertissais Et je me posais des questions, ne voyant rien de spécial dans les rangées de garçons alignés aux tables du réfectoire Pierce Comme des équipes d’aviron A première vue des garçons américains tout à fait ordinaires
Voir à travers tes yeux était comme un deuxième voyage dans un pays étranger ses codes secrets, ses stéréotypes, ses langues et ses dialectes, ses zones de danger et ses trésors cachés, ses secrets bien gardés J’ai dû naviguer sur tes cartes, ayant à peine découvert un nouveau pays J’ai dû apprendre ton point de vue très spécifique Le mien innocent et naïf Le tien plein de discernements et de fines menaces
Tu portais un jean effiloché, une petite boucle d’oreille sur la gauche, des bottes en cuir aux des lacets défaits Tu m’as fait entendre qu’ils cachaient quelque chose Quelque chose de pas clair chez ces garçons de fraternité Allusions, imprécises – ils se rassemblent et ils boivent et ils ne sont pas nous Leurs objectifs sont vaguement menaçants.
Mais, est-ce que je peux en placer une ? le cadre était le leur Maintenant, la salle à manger formelle ne nous appartenait plus nous étions éloignés nous appartenions à des lieux plus intimes et à petite échelle Peut-être qu’ils avaient beaucoup à offrir Sûrement mangeaient-ils la même chose que nous ?
Je suis naïve, je sais Avec toi je suis devenu locale par adoption J’ai appris à éviter les garçons de fraternité sans aucune raison de ma part.
Maintenant que nous sommes séparés, je revisite l’Amérique J’ai revisité les garçons de fraternité et j’ai découvert que je n’avais pas raté grand-chose Là au moins tu avais raison.
Pour l’Agenda Ironique de Juillet – qui se tient… chez moi ce mois-ci! (voir l’avant-dernier billet). J’ai emprunté et mélangé, comme tout artiste digne de ce nom. Et si vous reconnaissez les références, je vous félicite personnellement.
Le café est un peu fort ce matin, ahh, le café du café du coin, ils ont mis du reggae à la radio, toum toum, toum toum, elle balance la tête en rythme, comme une pile électrique, comme une vraie mécanique, il n’y a pas mieux que ce café goudron dans la tasse, sans lait, sans sucre, sans filtre, c’est comme ça le matin une page nouvelle, cric crac les engrenages qui se décoincent après la nuit, elle s’est réveillée trop tôt ce matin, elle se tournait et se retournait comme du popcorn, trop chaud, trop froid, elle s’était contournée vers le réveil en se donnant un torticolis, il disait quatre heure et demi, et toutes ces pensées noires qui restaient suspendues dans un ciel d’orage avec cet air lugubre de Scarlatti, do mi la sol, fa mi re, la, sol fa qui déambulait à pas lent en bande sonore, mais slurp, voilà qu’elles étaient toutes parties maintenant ces pensées, slurp, elle prenait soin de faire slurp, comme les japonais qui faisaient slurp en aspirant leurs nouilles de riz, c’était un signe de politesse, et puis faire hhaaaaaaa après, mais pas trop fort, en regardant les gens du coin qui défilaient devant le comptoir, des familles avec des bébés, des hommes, des femmes, des enfants, des ribambelles en short, en robes, en sandales en flip flop, il n’y a rien de mieux que l’été et les robes, les robes en voiles de bateau, en toile de parachute, flap flap qui volent au vent, c’est aujourd’hui qu’elle allait la faire, la robe en lin blanc de ses rêves, elle y arriverait, après toutes ces années, toutes les conditions étaient réunies aujourd’hui, donc à la machine Singer Tchicatchicatchicatchic point droit, point zigzag, le long de la couture, autoroute à toute vitesse, manches longues, manches trois-quart, manches courtes, sans manches, la robe de lin blanc, col rond ou col en V ? slurp, on pourra faire les deux, la robe déclinée en bleu, en jaune moutarde, khaki, en puis en coton, en soie, en jersey ; légère et court vêtue, cotillon simple et souliers plats, Je frappe au numéro un…Je d’mande mamzelle Angèle, la concierge me répond, mais quel métier fait-elle elle fait des pantalons, des jupes et des jupons, et des gilets d’dentelle, elle fait des pantalons, des jupes et des jupons, et des gilets d’coton, hahaha, je ne connais pas, ce genre de métier, allez voir à côté… elle chantonne sur un tempo reggae la chanson en entier, passe au numéro deux avec un accent américain pour changer, et puis elle arrête là, mais la machine s’emballe, c’est bien assez d’être petite main, maintenant elle doit penser à sa carrière, à faire du fric, le fwic c’est chic, on dirait que je serais Dior, la nouvelle Coco Chanel, je suis un entrepreneur moi madame, dit-elle avec conviction et sérieux en son fort intérieur, elle se voit saluer, penchant la tête, modestement mais non, ce n’est rien, c’est juste mon génie! les robes défilent dans sa tête, sur les catwalks de Paris, London, Tokyo, New York, Hourah ! clap clap clap clap clap clap clap clap seulement il faudrait qu’elle sache faire les finitions, parce que jusqu’à présent, il faut avouer, elle s’accommode avec les bords qui s’effilochent, dzouing, les fils qui dépassent et pendouillent, ça ne fait pas professionnel, ça madame, ça fait même un peu sloppy, tiens voilà qu’elle se parle en anglais maintenant, c’est la célébrité soudaine, pourtant il faudra bien qu’elle s’y mette aux finitions, « des pieds spéciaux pour votre surjeteuse Pfaff ! Couture, découpe, finitions en une seule opération ne sont qu’un aperçu des avantages que vous offre une surjeteuse, » disent les annonces, mais que se passe-t ‘il, la tasse est vide depuis un moment, hélas, il semble qu’elle ait moins envie de se ruer sur la machine, parce qu’il faut bien le dire, l’effet de la caféine s’émousse, ça ne dure pas une éternité, heureusement qu’elle a repéré la porte des toilettes et qu’elle est encore entrouverte, crash, le café a fait son chemin, onze heures du matin et le cerveau crie famine, adieu Dior, Coco, Lanvin, une légère lassitude s’installe, il se pourrait qu’elle fasse une sieste tout à l’heure, ce projet de couture attendra, d’ailleurs elle a senti un plic ploc sur sa main en sortant, pas un temps pour une robe, on verra bien demain.
While certainly frightening The experiment in Janice’s bedroom in the Old Kenyon building Where the Ghost of old Kenyon was lurking already Was necessary and instructive.
Janice was wearing a Salvation Army shirt With yellow pineapples against a blue background. She flashed white teeth as she smiled And laughed softly as if the whole thing Was not a matter of becoming stupid, As in stupefying your brain Your already underused mind But instead, performing a sacramental rite Or opening some kind of door That had been locked before Maybe for some good reason.
I wanted to be brave So I thought I would try Stepping to the other side of the mirror And into another room To rummage where it was none of my business And what on earth would I find there? I’d never really been the sort to go where I was not supposed to go, especially if it involved alarming paraphernalia
To add another layer of smoky flavor She started playing on her CD player A song that disturbed the heck out of me Called Go ask Alice Who was that Alice? The voice I heard was that of a far-out creature with floating sleeves stirring a pot of shroom and newt
So I did smoke with them that day and I know you are curious to find out what happened.
The first time, I was told, you feel nothing Like nettles or poison Ivy you feel nothing at first But after a while, together we stepped out of the room The three of us and we visited a class While floating a few centimeters above the floor And the professor’s voice came through a haze Oddly nothing was sturdy and things were drifting.
The day after, I put my conventional clothes back on As well as my sensible shoes And went back to studying with my regular half-brain.
I found I still do not share the preoccupation With visiting otherworldly realms to access some knowledge While messing up with the old cranks and pullies When I have scarcely begun visiting this perfectly fine world Thank you very much.
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FUMER AVEC ALICE
Bien que certainement effrayante l’expérience dans la chambre de Janice dans le bâtiment Old Kenyon où le fantôme du vieux Kenyon se baladait déjà était nécessaire et instructive.
Janice portait une chemise de thrift shop Avec des ananas jaunes sur fond bleu. Elle montrait ses dents blanches quand elle souriait Et riait bêtement comme s’Il ne s’agissait pas de devenir stupide, De liquéfier un cerveau humain déjà sous-utilisé Mais d’accomplir un sacrement D’ouvrir une sorte de porte Verrouillée auparavant Sûrement pour une bonne raison.
Je voulais être courageuse Alors j’ai accepté d’essayer De passer de l’autre côté du miroir Et dans une autre pièce Pour fouiller là où ce n’était pas mes affaires Et que diable y trouverais-je? Je n’ai jamais vraiment été du genre A aller là où je n’étais pas censée aller, Surtout s’il fallait pour cela tout un attirail inquiétant
Pour ajouter une autre couche d’arôme fumée Elle a mis sur son lecteur CD Une chanson étrange et bizarre Appelée Go Ask Alice Qui donc était cette Alice? La voix que j’entendais m’évoquait une créature lointaine Aux manches flottantes touillant dans un chaudron De champignons et de triton
Donc j’ai fumé avec eux ce jour-là Et je sais Que vous êtes curieux de savoir ce qui s’est passé.
La première fois, dit-on, on ne ressent rien Comme les orties ou le poison Ivy, On ne ressent rien au départ
Mais après un moment, nous sommes sortis Tous les trois et avons visité une classe Flottant à quelques centimètres du sol Avec la voix du professeur qui traversait la brume C’était assez étrange que rien ne soit solide et que les choses dérivent.
Le lendemain, j’ai continué à porter mes vêtements conventionnels Et mes chaussures sensées et je suis retournée Etudier avec mon demi-cerveau habituel.
J’ai trouvé que je ne partage pas la préoccupation des autres A visiter d’autres royaumes Pour accéder à certaines connaissances En passant outre les vieilles manivelles et poulies
Et en flottant comme des zombies. Alors que je viens juste de commencer A visiter ce monde tout à fait correct.
If a reader asks, I am aware that there is a big difference with this cannabis-smoking experience and the psychedelic LSD experience of the song. But I am not the one who played the song and set up the atmosphere!
Si un lecteur se le demande, je suis bien consciente qu’il y a une grande différence entre cette expérience de fumer du cannabis et l’expérience psychédélique de LSD de la chanson. Mais ce n’est pas moi qui ai joué la chanson et créé l’ambiance !
Je vous propose d’utiliser onomatopées, répétitions et accumulations pour relater une étape de la vie d’une personne, ou un moment particulier, comme par exemple les préparatifs du matin, ou du soir. Quelques borborygmes seraient aussi les bienvenus.
Vous avez jusqu’au 26 juillet, et puis après on vote. Clap clap clap !
Si vous êtes nouveau ou nouvelle, vous postez votre texte sur votre blog, shlak!, et puis hop, vous copiez-collez le lien dans les commentaires ci-dessous. Tic toc, tic toc…
You were leading, as usual: your country, your college, your way and I happily followed down Middle Path bemused, blissfully borrowed from my own self
We stood in front of the chapel you always liked a good chapel with candles burning inside that evening we walked in like when you walk into a ruin looking for treasures shiny bottles of colored glass
We both liked a good adventure there was nobody else around we stayed inside for a while breathing the holy air Look, you pointed up to a bird banging its body on rafters above We took this for some sign
Perhaps we lit a candle For the two of us Then we came out and sat on the front steps against a closed door and I lit up a cigarette that was before you requested I quit
I remember that evening and thought I might write it down with no other meaning than to record One of the celebrations in me life
LA CHAPELLE
Tu menais, comme d’habitude ton pays, ton université, ton chemin et je suivais avec plaisir sur Middle Path amusée, béatement empruntée à moi-même
Nous sommes arrivés devant la chapelle tu as toujours aimé une bonne chapelle avec des bougies allumées dedans ce soir-là, nous sommes entrés comme quand tu pénètres dans une ruine à la recherche de trésors, des petites bouteilles de verre coloré
Nous aimons tous les deux une bonne aventure Il n’y avait personne nous sommes restés un moment à l’intérieur a respirer l’air sacré regarde, tu as pointé du doigt un oiseau qui cognait son corps sur les poutres au-dessus nous avons pris ça pour un signe
Peut-être avons-nous allumé une bougie pour nous deux puis nous sommes sortis et nous sommes assis sur les marches contre une porte fermée et j’ai allumé une cigarette c’était avant que tu me demandes d’arrêter
Je me souviens de ce soir là et j’ai pensé que je pourrais le mettre noir sur blanc sans autre signification que d’enregistrer Une des célébrations de ma vie.
Illustration: Church of the Holy Spirit, Kenyon College
Encore un souvenir, des moments qui reviennent comme des images, des bornes le long du chemin.