TRAUMA DE PRINTEMPS

Observations du café local où j’observais les gens de mon périscope de table. Mon humeur de Schtroumpf grincheux n’a pas changé en deux semaines. Donc je persiste, et signe :

TRAUMA DE PRINTEMPS
Je n’aime pas Avril
Avril me rend frileuse
Tous ces fils d’avril me défrisent
Frasques du froid une dernière fois
Je souffre dans les dernières bourrasques

Avril, tu parles !  je frissonne
Alors que les poissons frétillent
Fébrile, je rouspète

Rien de frivole ces temps-ci
Tous les gens s’habillent en gris
Parti le confort de l’hiver
pas encore là l’été brûlant
pas même un léger réchauffement

Je crains le froid
Me recroqueville
On est tout gris, tout dégrisés
Déguisés en zombies défrisés.

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