PHEROMONES

Maybe you remember it too. It was one of those small ad inserts in the margin of magazines such as the New Yorker. I have seen it for decades. And I just saw it again very recently.
It showed the same face shot of a middle-aged woman with wavy dark hair hanging on the side of her round face, not exactly appealing.
The title was: Athena Pheromones. You know the one?

Did you, like me, wonder if Athena (the woman in the picture?) herself was the source of those pheromones, an endless source (as Henrietta Lacks was the endless source of cancer cells used for research)?
Or if she was the one using those pheromones on unsuspecting males? She would have concocted the magic potion out of frustration, found it successful beyond expectations, and found that she might market it as well!

I often pictured Athena at parties surrounded by a flock of males attracted to her like moths around a kerosene lamp, she swatting them away with a swatter.
From moth to butterfly is a fine line.

The word pheromone is associated, at least for me, to butterflies, the way the female left a sillage behind her, the allure of which drew men nuts. Unless it was the other way round?
(A perfunctory search tells me that: Visual cues seem to be of the utmost importance in the original attraction of the male to the female. The male would be the one using the pheromone tricks.)

But in any case, this notion always seemed to me as dubious as the Santa Claus story. How was it possible to attract suitable sexual mates with pheromones that were not one’s own?
Considering that these were artificial, lab-created pheromones, wouldn’t they attract the wrong kinds of mates? A mate conceived where they came from, i.e. a lab? Why on earth would they attract your dream mate?

Danzia supplies

And if those pheromones belonged to a regular person (let’s assume Athena), wouldn’t you end up surrounded by the wrong crowd again? (And was there a dude out there sourcing the female-targeting pheromones?) AND how long would your preys sustain the fraud? You would take a shower, and then your Beau would sniff around and lose all interest in the real you!

I actually knew, a long time ago, someone who had fallen prey to the ad. I found one of the little jars in his bedroom (it was no-one I had any attraction to whatsoever). Unfortunately, I never dared ask him if it worked. Last thing I heard, he was still single.

Advertisements find us so gullible. I recently bought a product that promised to give me Babysoft feet. On the package and on-line, satisfied customers were raving about their newly baby-soft feet and promising themselves and the world to renew the operation every year.
Therefore I had no doubt. The directions for use did tell me that I had to be patient and that the process would take about a week, and that then, the dead skin would fall off painlessly and dramatically.
I waited patiently. I never saw anything. My calluses are still there.

In the age of Tinder, some souls are still dreaming of attracting the mythical aerial nymph through invisible scent waves. Otherwise it would not be printed anymore. It’s a pretty thought, considering all the rest.

 

wood nymph butterfly

 

———

Peut-être que vous vous en souvenez aussi. C’était un de ces petits encarts publicitaires dans la marge de magazines tels que le New Yorker. Ca fait des années que je vois cette pub. Et je viens de la revoir très récemment.
Elle montre le visage d’une femme d’âge moyen avec des cheveux noirs ondulés qui tombent de chaque côté de son visage rond, pas exactement attrayant.
Le titre était: Athena Pheromones. Vous voyez de quoi je parle?

Vous êtes-vous, comme moi, demandé si Athena (vraisemblablement la femme sur la photo) elle-même était la source de ces phéromones, une source sans fin (comme Henrietta Lacks fut la source infinie de cellules cancéreuses utilisées pour la recherche)?
Ou si elle utilisait ces phéromones sur des mâles sans méfiance? Elle aurait concocté la potion magique par frustration, aurait réussi au-delà de ses attentes, et l’aurait ensuite commercialisée.

J’imaginais Athéna à des soirées, entourée d’un troupeau de mâles attirés par elle comme des phalènes autour d’une lampe à pétrole, elle les repoussait avec une tapette.
La ligne est mince de la mite au papillon.

Le mot phéromone est associé, du moins pour moi, aux papillons, à la manière dont la femelle laisse derrière elle un sillage dont l’allure attire les mâles. A moins que ce ne soit l’inverse?
Une recherche superficielle me dit que les indices visuels semblent être de la plus haute importance dans l’attraction originale du papillon mâle à la femelle. Le mâle serait celui qui utiliserait le truc des phéromones.

Mais en tout cas, cette notion m’a toujours semblé aussi douteuse que l’histoire du Père Noël. Comment serait-il possible d’attirer des partenaires sexuels appropriés avec des phéromones qui ne seraient pas les siennes?
Considérant qu’il s’agit de phéromones artificielles, créées en laboratoire, n’attireraient-elles pas le mauvais type de partenaires? Un compagnon conçu d’où elles venaient, c’est-à-dire un laboratoire? Pourquoi diable attireraient-ils le compagnon de vos rêve?

Et si ces phéromones appartenaient à une personne réelle (supposons Athéna), ne vous retrouveriez-tous pas encore entouré de la mauvaise foule? (Et y aurait-il un homme en chair et en os à la source des phéromones pour femelles?) ET combien de temps les proies seraient-elles victimes de la fraude? Vous prendriez une douche, votre admirateur reniflerait l’air, et perdrait tout intérêt pour votre vraie personne!

J’ai connu, il y a longtemps, une victime de cette publicité. J’ai trouvé l’un des petits compte-gouttes dans sa chambre (à titre d’information, je n’avais aucune attirance pour lui). Malheureusement, je n’ai jamais osé lui demander si cela fonctionnait. Aux dernières nouvelles, il était toujours célibataire.

Les publicités nous trouvent si crédules. J’ai récemment acheté un produit qui promettait de me rendre les pieds doux comme des pieds de bébé. Sur la boîte, et en ligne, les clients satisfaits chantaient les louanges de leur nouveaux pieds tout-doux et se promettaient de renouveler l’opération chaque année avant l’époque des sandales.
Par conséquent, je n’avais aucun doute. Le mode d’emploi disait que je devais être patiente et que le processus prendrait environ une semaine, et qu’alors, les peaux mortes tomberait sans douleur et de façon spectaculaire.
J’ai attendu patiemment. Je n’ai jamais rien vu. Mes durillons sont toujours là.

À l’âge de Tinder, certaines âmes rêvent encore d’attirer de mythique nymphes aérienne à travers des vagues d’odeurs invisibles. Sinon, la pub ne serait plus imprimée. C’est une jolie idée, compte tenu de tout le reste.

Danzia Angel wings

Product credit: https://www.athenainstitute.com/1013.html
Photos credits: Papilio machaon ; swallowtail image; Credit: © Shutterstock
Butterfly wings, dance supplies: Danzia catalogue

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