Cher docteur :
Hier, dans la petite salle d’examen je suis restée silencieuse, et je pouvais lire dans votre expression que vous attendiez quelque chose de plus de ma part : une réaction, des peurs, des questions. Mais je n’ai rien dit. Toute cette intimité, malgré la feuille de papier qui recouvrait mes genoux, m’en empêchait.
De plus, j’avais une bonne idée de la raison de ma présence ici, à cause des recherche Internet que j’ai effectuées ces dernières semaines. Je suis très consciente du risque de CANCER, mot qui n’a été prononcé ni par vous ni par moi. J’aurais pu vous dire que j’avais fait des recherches sur Internet, mais vous auriez répondu que ce n’est pas fiable et que vous devriez toujours parler à votre médecin. En fin de compte, je ne pense pas vraiment avoir un cancer de l’utérus et je n’ai même pas envie d’en discuter.
J’ai vu sur votre visage que vous étiez un peu déçu par mon manque d’intérêt. Peut-être que vous m’avez trouvée un peu terne ou mal informée. Mais parfois, le silence est la meilleure option si l’on veut éviter des explications et des justifications inutiles.
Ce que je ne vous ai pas dit, c’est que vous aviez l’air beaucoup plus reposé et détendu que je ne vous ai vu depuis des années. Je me demandais si c’était à cause du changement de bureau (je vous ai vu dans tant de bureaux différents au cours des vingt-et-unes dernières années), ou d’autre chose. Eh bien ! cela fait une relation à long terme – mais toujours dans cette situation inconfortable où mes pieds sont dans les étriers et vous face à moi, et seulement pendant quelques minutes. Nous avons ensuite une brève conversation dans votre bureau.
Ce que je ne vous ai pas dit est que vous vous vous montriez beaucoup plus chaleureux et concerné que dans le passé et je me demandais si vous étiez réellement préoccupé par mon cas, ou si vous étiez à un tournant de votre carrière (j’ai entendu dites que vous preniez votre retraite et étais surpris de vous revoir). J’ai été surprise de constater que vous effectueriez la procédure vous-même aujourd’hui.
Mais j’ai gardé cela pour moi pendant que je rangeais les papiers usagés à la poubelle et que je me rhabillais
Plusieurs fois, vous m’avez demandé si ça allait. Il est vrai que je me suis presque évanouie de douleur lorsque vous avez retiré une pincée de chair de mon utérus. Comment avez-vous pu me faire ça !
Mais j’ai vite récupéré. Et maintenant, vous montriez presque trop d’inquiétude. Je me disais que cette douleur, je l’avais peut-être méritée car je n’en avais pas eu à l’accouchement puisque que j’ai eu deux césarienne, une pour chacun de mes enfants. Vous devriez le savoir parce que vous avez pratiqué l’accouchement de mon deuxième enfant.
Alors oui, j’ai pensé que c’était une juste rétribution pour mes tentatives réussies de contourner les lois de la nature et ma lâcheté pour le deuxième bébé. Mon premier-né se présentait par le siège et nécessitait l’opération.
Mais je n’ai rien dit. Quel genre de bavardage, de papotage et d’excès de paroles cela aurait-il fait dans cette petite pièce ?
En sortant, je n’ai pas vu sur le bureau de petite bouteille avec un échantillon rose de mes tissus flottant dans un liquide médical. J’ai juste vu un morceau de papier que je n’ai pas lu.
Je vous ai trouvé assis à votre bureau, à côté, regardant votre écran et vos documents. J’ai senti que vous étiez prêt à entamer une conversation. Je l’ai vu au sérieux de votre regard. J’aurais pu vous demander si vous aviez passé de bonnes vacances. Vous aviez l’air un peu bronzé. Et encore une fois, je ne vous avais jamais vu aussi détendu et j’irais même jusqu’à dire épanoui et heureux.
Vous n’étiez pas aussi gai le jour où vous m’avez annoncé que vous étiez devenu grand-père, quelques années auparavant. Je pensais que vous l’aviez pris plutot comme un signe de votre vieillissement, peut-être même comme une source de stress. Je ne me souviens pas si je vous ai demandé si vous aviez accouché vous-même le bébé, si la photo du bébé était accrochée au mur, parmi les nombreuses photos qui décoraient le mur de chaque bureau où je vous avais vu.
Je me demandais si ma propre photo avec bébé était accrochée au mur parmi les autres, même si je ne vous l’avais jamais envoyée pour commencer. Je suis réservée comme ça. Vous ne me l’aviez jamais demandée de toute façon.
Ce que je pensais aussi, quand je suis entré dans votre bureau et que j’ai regardé le mur de photos, c’est que je devrais vous parler de ma fille, maintenant âgée de quatorze ans, et de ce qu’elle était devenue. Mais comment pouvais-je aborder le sujet ?
Vous souvenez-vous du bébé que vous avez mis au monde il y a quatorze ans ? Elle s’appelle Gabrielle. C’est une enfant très difficile, avec une enfance difficile, et il n’y a pas eu un jour au cours des dix dernières années où je n’ai pas eu de sensation d’angoisse, de colère ou de serrement l’estomac lorsque je pensais à elle.
Un médecin comme vous accouche, mais n’effectue pas de suivi.
J’ai toujours voulu vous demander… était-ce vraiment vous dans la salle d’opération froide le jour le plus sombre et le plus froid du mois de décembre il y a quatorze ans, qui m’a ouvert le ventre et sorti le petit boudin bleu qui a été tapoté, puis placé dans un plat cela ressemblait à une rôtissoire, puis placé sous des lampes de chauffage, comme celles qui gardent des assiettes au chaud au restaurant ?
Je me souviens de la scène parce que je l’ai répétée et visualisée dans chacun des entretiens que j’ai eus avec les psychologues, les neuropsychologues et les psychiatres. Ils m’ont toujours demandé s’il y avait eu un problème pendant la grossesse ou lors de l’accouchement ou si son développement avait été normal. Je ne pensais pas qu’il y avait eu de problème.
Cela aurait pris beaucoup de temps, de parler de ces souvenirs, cela aurait nécessité d’être assis à une table avec un café ou un verre de vin, ou même une bouteille (bien que non, je ne bois pas). Peut-être que vous vous souviendriez de quelque chose – peut-être le moment où j’étais venue vous voir avec une grippe intestinale et que j’avais peur que le virus ne nuise au fœtus. Vous avez dit que non. Puis il y a eu le jour où j’ai trébuché sur la marche de ma maison et que je suis tombée par terre – à ce moment-là, mon ventre était déjà très rond. Je pense que dans le pire des cas, le bébé a fait un petit bond, mais il était bien protégé dans sa coquille d’œuf.
Mais je n’ai rien dit. Je ne voulais pas que vous vous sentiez sur la défensive, ni vous faire perdre votre temps, ni vous attrister avec un suivi attristant de l’une de ces naissances heureuses. Ce n’est pas votre travail après tout, surtout à notre époque de taylorisation de la médecine en général. Je devrais me considérer chanceuse d’avoir gardé le même gynécologue pendant toutes ces années.
Hier, je me suis assise sur la chaise en face de vous et vous me considériez avec votre visage inquiet, reposé et légèrement bronzé. Certaines personnes vieillissent bien.
Je me suis souvenu du jour où je suis arrivé à votre bureau avec mon mari, car j’avais lu quelque part qu’il était bon d’amener le père du bébé à l’une de ces visites prénatales. Mais votre visage décidément expressif avait montré quelque chose comme une légère contrariété devant le fait de cette présence. C’était à votre tour de ne rien dire alors.
Je me suis souvenue du jour où vous m’avez dit que je prenais un peu trop de poids pendant la grossesse et que ça se voyait. C’était un léger rappel que vous vous en souciiez, que les hommes s’en souciaient, que cela importait. J’ai commencé à faire plus attention.
J’étais donc assise devant vous et vous attendiez des questions à propos de cette visite spécifique, comme si rien ne s’était passé pendant toutes ces années. Mais je n’avais rien à dire. Pendant que vous regardiez l’écran de votre ordinateur portable, je regardais le présentoir en plastique en face de moi, avec les trois livres que vous avez publiés ces dernières années.
Nous avions brièvement parlé de vos livres par le passé. Vous aviez semblé surpris d’apprendre que j’étais dans la même pièce, cette nuit d’information sur l’auto-édition. J’avais été surpris de vous voir là aussi. J’étais venue avec quelques amis de mon groupe d’écriture de l’époque. Je me souviens que vous aviez posé des questions au présentateur.
Je ne m’étais pas présentée alors. Et non, je ne me suis pas auto-publiée après cette session, contrairement à vous. À moins de considérer mon blog comme une sorte d’auto-publication.
Mais vous avez publié un livre. Puis un autre, et puis un autre. Et ils étaient juste devant mes yeux. Et je n’ai rien dit parce que je ne les ai pas lus. Pas encore. Je vous ai presque demandé si vous en vendiez des copies, dans ce bureau, mais j’ai regardé autour de moi et sur l’étagère, et je n’ai pas vu de pile qui attendait les clients. Je pensais qu’il y avait peut-être une loi opposant des intérêts contradictoires dans un bureau – le médecin et l’écrivain ?
J’étais trop gênée pour admettre que je ne les ai pas lus. Je les ai mis dans mon panier sur Amazon, mais je n’ai jamais cliqué sur le bouton ACHETER. Peut-être parce que je ne voulais pas en savoir trop sur un sujet et un endroit si proches de moi. Peut-être parce que j’ai une longue liste d’autres livres à lire. J’ai le sentiment que ce serait la moindre des politesses que de lire les récits de mon gynécologue. Je me suis souvent demandé s’ils étaient drôles.
Ces livres, même de fiction, révèlent probablement beaucoup de choses sur vous. La dernière fois que j’ai visité ce nouveau bureau, j’ai remarqué à quel point les infirmières semblaient à l’aise avec vous, gloussant dans le couloir. Je me sentais un peu jalouse de l’évolution de votre vie. Comme c’est admirable et satisfaisant d’accoucher et d’écrire des livres. Je me demandais si je découvrirais dans ces livres pourquoi vous avez choisi la branche de l’obstétrique et de la gynécologie – pourquoi, passé la curiosité de la jeunesse, un homme choisirait d’observer les organes génitaux des femmes jour après jour, mois après année. Ils développaient sûrement une insensibilité à la situation, mais cela n’avait-il pas d’impact sur leur vie privée ? Bref, la principale question qu’on pouvait penser demander à un gynécologue de sexe masculin.
Je n’ai donc rien dit à propos des livres. Vous ne les avez pas mentionnés non plus. Bien. Je prévois de les lire, quand j’aurai le temps.
Vous me regardiez toujours d’un air interrogateur, me trouvant probablement un peu terne, étonnamment sans émotion.
Vous avez dit que vous alliez m’écrire les résultats de la biopsie. Vous m’avez demandé si j’avais des questions.
J’ai dit non.
Vous m’avez donné mes papiers et m’avez montré la sortie.
Quand j’ai ouvert la porte de ma voiture, j’ai pensé à tout ce qui n’avait pas été dit. Je pensais qu’en tant qu’écrivain, vous me comprendriez. Alors voilà.
Sincerement,
Une de vos patientes
LETTER TO MY OBSTETRICIAN/GYNECOLOGIST
Dear Doctor:
I found myself tongue-tied in your tiny examination room yesterday and I could tell from your expression that you were expecting something more from me, a rise, some fears, some questions. But I didn’t say anything. All that intimacy, despite the paper robe covering my lap inhibited me.
Also, I have a good picture of why I was here, because of the intensive internet research I have done in the past weeks. I am very aware of the CANCER risk, word which wasn’t pronounced either by you or me. I could have said I did some internet research, but you would have answered that it is not reliable, and that you should always talk to your doctor. In the end, I don’t really think that I have a uterine cancer and didn’t even want to discuss it.
I saw on your face that you were a little disappointed by my lack of interest. Maybe you found me a little dull, or uninformed. But sometimes silence is the best option if one wants to avoid unnecessary explanations and justifications.
What I didn’t tell you is that you looked much more rested and relaxed than I have seen you in years. I wondered if it was because of the change of office, (I have seen you in many different offices in the past twenty-one years,) or something else. Holy molly, this has been a long-term relationship – but always in that awkward situation where my feet are in the stirrups and you facing me, and only for a few minutes. Then we have a short talk in your office afterwards.
I didn’t tell you that you were much warmer and showing more doctor concern than you ever did in the past and I wondered if you were genuinely concerned about my case, or if you were at a turning point in your career (I heard someone say you were retiring, and was surprised to see you again). I was surprised to find that you would perform the procedure yourself today.
But I kept that for myself while I put away the used tissues in the trash and my clothes on again.
Several times you asked me if I felt OK. It is true that I almost fainted with pain when you pulled out a pinch of flesh from my uterus. How could you do this to me!
But I recovered soon enough. And now you were showing almost too much concern. It occurred to me that I deserved the pain, to make up for the fact that I didn’t know real childbirth pain since I had two Cesarean births, one for each of my children. You should know because you delivered my second child.
So yes, I felt that it was fair retribution for my successful attempts to bypass the laws of nature, and my cowardice for the second baby. My first-born was breech, and therefore necessitated the operation.
But I didn’t say anything. What kind of chattering, mindless blabbering and raving would this have been in this tiny room anyway?
On my way out I didn’t see on the desk a little bottle with a pink sample of my tissue floating in some medical liquid. I just saw a piece of paper I didn’t care to look at.
I found you sitting in your office, next door, looking at your screen and documents. I sensed you wanted to start a serious conversation. I saw it at the seriousness of the look on your face. I could have asked if you had had a good vacation. You looked like you had a tan. And again, I had never seen you looking so relaxed, and I would go as far as to say fulfilled and happy.
You were not so happy the day you announced me that you had become a grandfather, years before. I thought that you took it more as an unwelcome sign of your ageing, or even another source of stress. I don’t remember if I asked you if you had delivered the baby yourself, if the baby picture was on your wall, among the gazillion pictures that decorated the wall in every office where I had seen you before.
I wondered if my own baby picture was on the wall among the others, though I never sent you one to begin with. I am reserved that way. You never asked me anyway.
What I thought, when I came into your office and looked at the wall of pictures, is that I should tell you about my daughter, now fourteen, and what she was like. But how could I broach the subject?
Do you remember the baby you delivered fourteen years go? Her name is Gabrielle. She has been a very difficult child with a difficult childhood, and there has not been a day in the past ten years when I didn’t have a pang of anguish, anger and pain in my stomach when thinking about her.
A doctor like you delivers babies but does not perform follow-up.
I always wanted to ask you… was it really you in the cold operating room on the darkest and coldest day of December fourteen years ago, who cut open my belly and pulled out the little blue sausage that was patted, and then put in a dish that looked like a roasting pan, then placed under heating lights, like those that keep plates warm in a restaurant?
I remember the scene because I rehearsed and visualized it in each one of the interviews I have had with psychologists and neuropsychologists, and psychiatrists. They always asked me if there had been something wrong during the pregnancy, or during birth, or if her development had been normal. I didn’t think so.
That would have taken a lot of time, talking about those remembrances, maybe sitting at a table with a coffee or a glass of wine, let’s make it a bottle (though no, I don’t drink). Maybe you could remember something – maybe the time I came to you worried that I had caught a stomach bug and afraid the virus would harm the fetus. You said it wouldn’t. Then there was the time I tripped on the front step of my house and rolled on the ground – by that time my belly was already quite bubbly. I think it gave the baby a tumble at worst, it was well protected in its eggshell.
But I didn’t say anything. I didn’t want to make you feel defensive, or to take up your time, or to sadden you with less than-happy follow-ups on one of those happy births. It is not your job after all, especially in our age of HMO and PPO, and the Taylorization of medicine in general. I should consider myself lucky to have had a consistent OBG doctor all those years.
Yesterday I sat down in the seat in front of you as you looked at me with your concerned, rested and slightly tanned face. Some people age well.
I remembered the day I came to your office with my husband, because I had read somewhere that it was good to bring the baby’s father for one of those prenatal visits. But then, your decidedly expressive face had showed something like mild annoyance at the fact of this presence. It was your turn not to say anything then.
I remembered the day you told me that I was putting on pregnancy weight, a little bit too much, and that it was showing. That was a gentle reminder that you cared, that men cared, that it did matter. I helped me to be more careful.
So, I was sitting in front of you and you were expecting questions about this specific visit, as if nothing else had happened all these years. But I had nothing to say. While you were looking at your laptop screen, I was looking at the display facing me, of the three books you had published in the past years.
We had talked about your books briefly in the past. You seemed surprised to learn that I was in the same room, that night of information about self-publishing. I had been surprised to see you there too. I had come with a few friends from my writing group of the time. I remember that you asked questions to the presenter.
I didn’t introduce myself then. And no, I have not self-published in the aftermaths of the gathering, unlike you. Unless you take my blog as a self-publishing outlet.
But you published a book. And then another one, and then another one. And they were looking at me right in the face. And I didn’t say anything because I haven’t read them. Yet. I almost asked you if you were selling copies, right there and then, but I looked around, and on the bookshelf, and didn’t see any stack waiting for customers. I thought there might be a law opposing conflicting interests in one office – the doctor and the writer, which one?
I was too embarrassed to admit that I have not read them. I did put them in my cart on Amazon, but never clicked the BUY button. Maybe because I didn’t want to know so much about a subject and setting so near me. Maybe because I have a long list of other books I want to read. I do feel like it would be the least of politeness to read my gynecologist’s stories. I often wondered if they were funny,
These books, though fictional, probably reveal a lot about you. I had noticed last time I visited this new office how comfortable the nurses seemed with you, giggling in the hallway, I felt slightly envious of this development in your life. How admirable and satisfying to deliver babies, and to write books. I wondered if I would find out in those books why you chose the branch of obstetrics and gynecology – why, past the curiosity of youth, a man would choose to look and at women’s genitals day after day after month after year. They surely developed insensitivity to the situation, but didn’t it also carry over to one’s private life? In brief the major question one could think of asking a male gynecologist.
So, I didn’t say anything about the books. You didn’t mention them either. Good. I do plan to read them, when I have the time.
You were still looking at me quizzically, finding me probably a little dull, surprisingly emotionless.
You said you were going to write to me the results of the biopsy. You asked me if I had any question.
I said no.
And you gave me my papers and showed me the door.
When I opened my car, I thought about all that had not been said. I thought that as a writer you would understand. So, there it is.
Sincerely,
One of your patients.
Bonjour à vous. Votre lettre méritait une suite, je l’attendais et je l’attendrai. Je viens de terminer”Le chœur des femmes” de Martin Winckler. Il traite du même sujet : les questions-réponses/pas réponses des femmes à leur gynécologue, des questions intimes, brûlantes, non dites, mal dites, dites. C’est un livre qui m’a touchée, qu’il faut lire même s’il est parfois inégal dans le style. Martin Winckler est médecin et c’est un humaniste, ce dernier qualificatif n’étant pas la qualité la plus répandue dans le domaine médical. Il pose les bonnes questions, relate des faits, fait part des discussions à propos de ces visites au gynécologue qui voit de vous les parties les plus infimes de l’anatomie et le cœur de l’intime psychologique aussi. Belle journée à vous, de l’autre côté de l’Atlantique.
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Merci Anne – Je vais le commander.
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