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COMPLAINTE DU ROUAGE DANS LA MACHINE
Depuis trente ans que j’emploie mon temps
A faire des choses pour les gens
Autre que moi-même
Je ne sais plus ce que c’était que j’étais venue faire
Ce que je voulais
Depuis trois décennies j’essaie de me dépêcher de faire mon travail
Pour avoir le temps après de faire ce que j’ai envie de faire
De me dépêcher pour que le soir tombé je puisse m’atteler à la tâche
Ma vrai tâche
Mais le soir tombé je ne sais plus
Et j’ai envie de me coucher, de me reposer
Alors je me dépêche de débarrasser mon bureau
Pour prendre ma retraite bientôt
Afin de faire enfin ce que je voulais faire
Ce que j’étais venue faire
Mais j’ai juste la trouille
D’avoir complètement oublié
Depuis le temps
J’essaie de faire les deux en même temps
Puis je perds les pédales
Je ne m’en sors plus, Je m’éparpille
Et en plus je me sens coupable
De ne pas mener les deux d’affilée
Comme tout un chacun
En français et en anglais.
Plus tard plus tard, je me dis
Ce n’est que partie remise
Mais à la longue, plus on remet la partie
Plus on ne sait plus exactement
De quoi il s’agissait
Comme quand on entre dans notre chambre
Et qu’on a oublié pourquoi.
Poeme express – Dover, NH 12/19/19
J’écoutais la chanson de Jeanne Cherhal, l’An quarante. Si jolies paroles, si jolie mélodie, si jolie voix. Et puis voilà ce que je ponds, moi…
C’est très mignon et joli.
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Hahaha. Merci Aldor. C’etait juste un petit cri du coeur. Un rale d’agonie passager.
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Je ne connais pas cette chanson de Jeanne Cheral, je m’en vais l’écouter, parce que Cheral ou non, j’ai aimé te lire, encore une fois. Beau dimanche à toi, Sabrina.
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