ACTE V – LE DESTIN S’ACHARNE

La mort frappe encore. Est-ce possible ?  Seulement six mois après les joyeuses noces, la plus jeune des filles meurt à 16 ans.  Elle-même orpheline, elle s’occupait de petits orphelins dans une institution. Peut-être avait-elle été fragilisée lors de la grippe espagnole, à laquelle sa mère n’avait pas survécu.

Il parait que pour les malades guéris de cette grippe entre fin 1918 et l’hiver 1918-1919, les complications au niveau de l’organisme restaient très présentes des années après, leur système immunitaire restant très affaibli,

De la famille nombreuse ne reste plus qu’Albert, Ambroisine, Louis et Gabriel.

Maintenant casé, Albert a vécu la naissance de sa sœur, puis sa mort. Il va rester dans les environs avec sa femme.
Ambroisine, qui avait aussi assisté à la naissance de sa petite sœur, a 24 ans maintenant.
Louis, à 20 ans est menuisier. Les deux vont partir à Paris.

Et Gabriel, presque un homme, à 14 ans. Est-ce l’heure pour lui de partir gagner sa vie ?

Quel est le destin d’un petit orphelin breton en 1922 ? Aurait-il entendu parler des campagnes de pêche à la morue ? On dit que le départ des goélettes pour l’islande se fait à Paimpol, en Février.

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